Avant 2011 — Depuis ses débuts, le Service de Maternité de l’hôpital l’Espérance de Pilate était soutenu par des sage-femmes formées par Sœur Madeleine Giroux, alors directrice de l’hôpital.
2011 — Le ministère de la Santé et de la Population (MSPP) apporte alors son soutien à ce service de Maternité en payant le salaire d’un gynécologue. Toutefois, ce service était trop peu équipé pour permettre au gynécologue d’exercer la pleine mesure de sa profession.
2012 — Dans ce contexte la fondation Byas a défrayé, au coût de 25 000 $ CA, l’achat d’un appareil d’échographie, d’un moniteur fœtal et des appareils connexes afin de maximiser le travail de ce gynécologue.
2014 — Suite à des coupures budgétaires au MSPP, le salaire du gynécologue de l’hôpital l’Espérance, au bout de trois ans, a été supprimé, ce qui a occasionné son départ. Les équipements nouvellement acquis par l’hôpital, grâce à la fondation Byas, restent ainsi inutilisés. Sœur Louisa Bélanger, maintenant directrice de l’hôpital cherche alors une solution pour rendre à nouveau utile cet équipement.
2018 — Sœur Louisa a été entendue. L’équipe de la mission chirurgicale de Édé Ayiti, un organisme du Sud de la France, s’adjoint cette années là une gynécologue qui, pendant les deux semaines d’exercice de la mission chirurgicale, s’est occupée de former quelques infirmières à utiliser l’échographe et le moniteur fœtal.
2019 — Cette gynécologue accompagne pour une seconde fois la mission chirurgicale française venue à l’hôpital l’Espérance au mois de mars afin de poursuive la formation des infirmières qui se spécialisent, en quelque sorte, en gynécologie. Ce qui rehaussera le niveau des services au Pavillon de la Maternité. Voilà un bon exemple de collaboration internationale pour soutenir l’hôpital l’Espérance de Pilate en Haïti.
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